samedi 12 mai 2007

Mahaleo, Palais des sports de Mahamasina, vendredi 4 mai 2007

Démarrage difficile, longueurs, temps morts.
Et pourtant, chaque chanson connue du public accueillie par des cris, des bravos, chantée à l'unisson, rythmée, vécue, commentée...
Il y avait les parents, les ados, les enfants, les grands-parents, et ça a duré 8 heures... 8 heures qui m'ont laissée sans voix. Il y avait tout Tana. Il y avait tout Mada ? je ne sais pas...
J'ai chanté, j'ai crié, j'ai traduit : ça parlait d'amour, d'exode rural, d'émigration ; ça parlait d'amis ou d'amants séparés par les études à l'étranger ; ça parlait de la vie, qui est dure, de l'alcool qui console, de l'amour qui rêve tout haut une vie meilleure... ça parlait de la rue, de Lendrema le voyou, le bandit, la racaille, qui erre de son village à la capitale, de l'hôpital psy à la prison, Lendrema le voyou, le bandit, la racaille, le fils du peuple...

Retour en France.
Démarrage difficile, longueurs, temps morts.
Pas de danse avant longtemps, cet alcool qui me console.
Mais des voyous, des bandits, des racailles, dans les chansons, dans les journaux, dans les cités.
On parle d'amour, d'immigration ; on parle d'amis ou de parents séparés par un retour au pays d'origine ; on parle de la vie, qui est dure; de l'alcool dont l'abus tue... on parle de la rue peuplée de fils du peuple... de fils du peuple...