Début de saison en musique, en musiques. Musiques classiques (au pluriel s'il vous plaît) au pied des tours du Blosne. Il y avait les habitués de l'orchestre, et quelques habitants des tours dans le public : des femmes en foulard, des familles aux enfants bruyants, des noirs, des arabes, des pakis... certains sont venus les 3 soirs...
J'ai senti quelque chose comme de l'enchantement, comme si Lionel Bringuier maniait une baguette magique agissant aussi sur le public. Sur le public non averti : non averti des risques encourus à écouter Kodaly et Brahms, Beethoven et Mendelssohn, et même Escaich et Dusapin ! Des risques encourus à écouter la musique de l'autre, la musique classique. Des risques de se laisser enchanter, par la virtuosité des chefs et musiciens, certes, mais aussi par l'émotion véhiculée par la musique, par-dessus les obstacles linguistiques et les barrières culturelles... peut-être ai-je rêvé tout cela ?
C'étaient de beaux concerts, des concerts populaires comme on parle de bals populaires. Comme j'imagine les bals populaires, musette et flon-flon sur les bords de la Marne, quand je n'étais pas encore Française. C'étaient de beaux concerts ! Et, comme sur les bords de la Marne, nous avons chanté et dansé, bras dessus, bras dessous, sur "Pomp and Circumstance" d'Elgar à la fin du 1er concert...
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